
Sites remarquables à visiter
Porte RoyalePrincipale entrée permettant l'accès à la forteresse, la Porte Royale est datée de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle. Elle remplace une première porte plus sommaire, construite au XIe siècle. Au XVe siècle, un remaniement est nécessaire avec l’apparition de l’artillerie à poudre. Elle est alors équipée de toutes les défenses nécessaires : pont-levis, fossé, mâchicoulis, meurtrières et terrasse à canons. Au XVIe siècle, elle est transformée en prison et le fossé qui longeait le mail est comblé un siècle plus tard. De cette porte, on peut entrer dans la forteresse pour la visite du donjon, du logis royal, de l’église Saint-Ours (ancienne collégiale Notre-Dame) et de la Maison-Musée Lansyer. Sa terrasse, qui offre une vue panoramique sur la ville, est accessible aux périodes d’ouverture de la Maison-Musée Lansyer. |
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DonjonRemarquable par ses dimensions (36 mètres de hauteur) et par son excellent état de conservation, le donjon roman est érigé par Foulques Nerra, Comte d'Anjou, autour de l'an Mil. Il est l'un des plus anciens donjons encore conservés en Europe. Cette tour maîtresse du XIe siècle est renforcée de nombreuses constructions défensives jusqu’au XIIIe siècle, puis administratives et carcérales au XVe siècle. Le site est transformé en prison royale par Louis XI. Il abrite les cachots de Philippe de Commynes (reconstitution de la cage de bois bardée de fer), du Cardinal Balue et du Duc de Milan Ludovic Sforza, qui exécuta des peintures murales pendant sa détention. Un jardin d'inspiration médiévale est aménagé au pied du donjon. Un parcours scénographique pour petits et grands permet une découverte attractive et ludique des lieux. Ouvert tous les jours, toute l'année (sauf 25/12 et 01/01). Du 01/10 au 31/03 : 9h30-17h // Du 01/04 au 30/09 : 9h-19h.
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Logis royalBâti sur la pointe de l'éperon rocheux dominant la vallée de l'Indre, le logis royal est l'une des résidences favorites des Valois pendant la guerre de Cent Ans. Il fut bâti en deux étapes entre la fin du XIVe et la fin du XVe siècle. La partie la plus ancienne, au sud, est ornée de quatre tourelles plus décoratives que défensives. La seconde partie, construite un siècle plus tard dans le prolongement nord, possède un style gothique flamboyant. Trois figures féminines y ont laissé leurs empreintes : Jeanne d’arc, Agnès Sorel et Anne de Bretagne. Un parcours scénographique pour petits et grands permet une découverte attractive et ludique des lieux. Ouvert tous les jours, toute l'année (sauf 25/12 et 01/01). Du 01/10 au 31/03 : 9h30-17h // Du 01/04 au 30/09 : 9h-19h.
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L’ancienne collégiale Notre-Dame (actuelle église Saint-Ours)Splendeur romane édifiée aux XIe et XIIe siècles. Son architecture est marquée par deux éléments exceptionnels, à commencer par son portail polychrome sculpté de personnages et d'animaux appartenant au bestiaire du Moyen Âge. Les deux pyramides, appelées "dubes", élevées vers 1165 pour couvrir la nef de l'église, sont aussi uniques qu'énigmatiques. L'église Saint-Ours renferme le tombeau de marbre d'Agnès Sorel. |
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Maison-Musée LansyerAu cœur de la cité royale et surplombant le rempart, la Maison-Musée Lansyer occupe la demeure familiale du peintre Emmanuel Lansyer (1835-1893). Ami du poète José-Maria de Heredia, il fut élève d'Eugène Viollet le Duc et de Gustave Courbet. L'artiste est considéré en son temps comme l'un des meilleurs peintres paysagistes, souvent récompensé et médaillé. Tout au long de sa carrière, il peint plus de 1500 toiles. Il est également grand collectionneur d’art asiatique, de gravures et de photographies. En 1893, il lègue à la Ville sa maison de famille, avec ses collections, afin qu’elle devienne un musée. Ce musée détient aujourd’hui l’appellation Musée de France et le label Maison des Illustres. Maison-Musée Lansyer Réouverture du musée après travaux : 1er mai 2019. |
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ChancellerieLa chancellerie présente une façade Renaissance exceptionnelle, datée de 1551 et inspirée des travaux de Michel-Ange. Elle abrite le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine. Ce lieu, qui fait partie des prérogatives du label Villes et Pays d’art et d’histoire, est accessible librement. Il abrite, au rez-de-chaussée, une exposition permanente sur l’histoire de Loches composée de cinq salles décorées. Cette exposition constitue le cœur d'un dispositif qui comprend une cour et des communs devenus lieux d'expositions et d'événements. Un jardin traité en amphithéâtre, lieu de promenade pouvant accueillir à l'occasion concerts et spectacles, complète cet ensemble. Ouvert tous les jours, du 01/04 au 31/10 : 10h-18h.
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Église et galerie Saint-AntoineL'église Saint-Antoine a été aménagée en 1812 dans l’ancien réfectoire du couvent des Ursulines, afin de doter la ville basse d’une église paroissiale, plus accessible que l’église Saint-Ours. La galerie Saint-Antoine, accolée à l’église, renferme l’exposition « Les Caravage de Philippe de Béthune » (tableaux achetés au Caravage, artiste italien du XVIIe siècle, par Philippe de Béthune : La Cène à Emmaüs et L'incrédulité de Saint Thomas), le précieux triptyque de Jean Poyer daté du XVe siècle, ainsi qu’une collection d’objets ecclésiastiques. Ouvert tous les jours, toute l'année : 10h-18h45.
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Hôtel de villeAccolé à la porte Picois datée du XVe siècle, cet édifice Renaissance a été construit entre 1535 et 1543 sous l'impulsion de François Ier. Sur deux lucarnes sont représentés la Salamandre couronnée de François Ier et le blason de Loches symbolisant le pouvoir royal et le pouvoir municipal. Ce bâtiment abrite la même fonction depuis 500 ans. |
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Porte PicoisElle est l'une des quatre portes de l'enceinte de la ville basse construite au XVe siècle et se caractérise par son système défensif avec pont-levis, herse et mâchicoulis. D’un aspect plus militaire que la porte des Cordeliers, elle possède du côté intérieur une niche Renaissance ajoutée à l’époque de la construction de l’hôtel de ville. |
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Tour Saint-AntoineConstruite entre 1529 et 1575 pour servir de clocher à une église aujourd’hui disparue, la tour Saint-Antoine est également utilisée comme beffroi par la municipalité après la Révolution française. Culminant à 52 mètres, elle rivalise avec le logis royal et constitue l’un des premiers édifices visibles en entrée de ville. Ouverture exceptionnelle durant les « Journées eurepéenne du Patrimoine ». |
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Porte des CordeliersOuverte au XVe siècle dans l'enceinte de la ville basse, la porte des Cordeliers était munie de deux ponts levis franchissant le bief de l'Indre. Elle laissait entrer les voyageurs venus par la route d'Espagne. Son nom lui vient de la proximité du couvent des Cordeliers (Franciscains). |
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